SOUDURE

 

Niveau d’étude

3ème année de l’enseignement professionnel : Mécanique Polyvalente.

Grille horaires

4ème année de l’enseignement professionnel : Soudeur cordon d’angle

5 et 6ème année de l’enseignement professionnel : Métallier soudeur

Grille horaire

Complément en chaudronnerie.

Grille horaire

Métallier.ère soudeur.euse

 

Activités

Le métallier soudeur réalise des éléments métalliques qu’il assemble ensuite. Il lit et interprète les plans, croquis, schémas et/ou instructions verbales. Trace les épures, découpe les tôles, les met en forme et les usine. Il assemble les éléments en tôle et/ou tube en utilisant diverses techniques : le soudage, le vissage, le boulonnage ou le rivetage. Il fabrique ou répare ainsi des ensembles semi-complexes du domaine de la construction métallique.

Conditions de travail

Le métallier soudeur travaille comme salarié dans de nombreux secteurs industriels : construction navale, pétrochimie, construction métallique, génie industriel… Parfois, il se déplace loin, d’un chantier à l’autre : plate-forme pétrolière, centrale nucléaire, unité de production chimique… Pour les opérations de montage à l’extérieur, il se hisse sur des échafaudages et soude parfois dans des positions difficiles. Ses conditions de travail très variables dépendent des activités de l’entreprise qui l’emploie. Mais à l’atelier comme sur chantier, il exerce son métier dans un environnement bruyant et doit respecter des normes de sécurité sévères.

Qualités requises

Le métallier soudeur a une bonne condition physique, une excellente acuité visuelle et une grande habileté manuelle. Il développe son intelligence pratique, car chaque soudure demande une approche et un geste appropriés. Il se montre très consciencieux : les conséquences d’un assemblage défectueux peuvent être dramatiques. S’il travaille en hauteur, il n’est pas sujet au vertige. Il doit pouvoir assumer de manière autonome les différentes tâches inhérentes à son métier.

Remarque

Au terme de sa formation, moyennant une année supplémentaire, il peut obtenir également le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS), qui lui donne accès à l’enseignement supérieur de type court.

Chaudronnier·ère

 

Niveau d’étude

Septième année de l’enseignement professionnel

Activités

Le chaudronnier forme et coupe du métal à partir de plans croquis ou pièces-modèles. Il effectue ensuite généralement les assemblages des différentes pièces afin d’obtenir des structures métalliques de formes diverses (trémie, support d’équipements, réservoir, cuve, systèmes de ventilation, coupe-feu, gouttières, cloisons, casiers, etc.). Il peut donc tout aussi bien œuvrer à la fabrication de pièces d’un avion que d’armoires métalliques ou encore de gros appareils de moulage !

Ce professionnel du métal va suivre des normes établies (grosseur, format, épaisseur, etc.) afin d’assurer la qualité des produits fabriqués. Il travaille le métal sous forme de tôles et de profilés. Concrètement, à partir d’un plan, il réalise des pièces primaires de structures chaudronnées (ossatures de façade, portiques, escaliers, etc.) par la mise en forme et l’assemblage de différents types de matériaux (métaux ferreux ou non, inox, aluminium, tôles, aciers, cuivres, titanes, plastiques, composites, etc.) de différentes dimensions selon les règles de sécurité  en vigueur (normes ISO).

Au moyen de machines à commandes numériques ou d’outils à main, il réalise des opérations de découpage (cisaillage, découpage plasma et ou laser, poinçonnage, sciage, tronçonnage, etc.) et met la pièce en forme (pliage, cintrage, étirage, etc.). Il est également capable d’effectuer du soudage (à flamme, avec électrodes, etc.) et de procéder à des contrôles-mesures.

Préalablement à son travail, ce professionnel doit décoder et analyser un dossier (fiche technique, plan détaillé). Il peut aussi exécuter les traitements thermiques adaptés aux matériaux, toujours suivant la mise en forme stipulée sur le dossier de fabrication.

Ce métier allie des techniques traditionnelles, comme le rivetage et l’assemblage, aux nouvelles technologies. La variété des opérations réalisées évite la monotonie du travail. L’ordinateur est omniprésent et assiste le chaudronnier-tôlier dans son travail au quotidien. Si la chaudronnerie est un art millénaire, c’est aussi un métier d’avenir qui fait appel aux technologies les plus pointues.

Compétences et actions

  • Connaître les différents matériaux et leurs caractéristiques métallurgiques

  • Maîtriser les techniques de découpe de matériaux, de procédés de formage, d’assemblage, de soudage et des techniques d’usinage

  • Utiliser des outils manuels (clé, pince, scie, etc.), électroportatifs (scie électrique, ponceuse, etc.)

  • Pouvoir utiliser des logiciels de conception et de dessins assistés par ordinateur (CAO/DAO)

  • Connaître les procédures liées aux matières dangereuses ou déchets dangereux

  • Lire et comprendre des plans, croquis, schémas de montage…

  • Appliquer des instructions figurant dans des manuels techniques

  • Déterminer les moyens à mettre en œuvre (outils manuels, machines de chaudronnerie)

  • Réaliser et utiliser les gabarits nécessaires au traçage, au cintrage, etc.

  • Découper et mettre en forme des pièces métalliques

  • Réaliser les finitions (meulage, décapage, polissage, ébavurage, redressage, etc.)

  • Assembler les pièces par les procédés de soudage, boulonnage, collage et rivetage

  • Contrôler la conformité par rapport aux spécifications techniques

  • Assurer la maintenance de premier niveau des outils et du matériel

  • Renseigner les supports qualité et de suivi de production/réalisation (incidents, interventions, etc.)

Savoir être

  • Habileté manuelle et dextérité

  • Précision, rigueur et minutie

  • Esprit logique

  • Excellente acuité visuelle

  • Sens de la méthode

  • Capacités de concentration

  • Respect des consignes

  • Respect des normes de sécurité

Cadre professionnel

Ce métier s’exerce au sein d’entreprises industrielles (aéronautique, spatiale, ferroviaire, navale, automobile, etc.) en relation avec différents services (maintenance, méthodes, qualité, etc.).

L’activité varie selon l’organisation (îlots, lignes de production, etc.), le type d’équipements (conventionnels, numériques) et le type de produits fabriqués. Elle peut s’exercer par roulement, de jour comme de nuit, en atelier mais aussi sur chantiers. Sur les gros ouvrages, ce professionnel travaille en équipe. Lorsqu’il réalise des ensembles de dimensions plus modestes, il réalise sa pièce en autonomie.

Le port d’un équipement spécifique (chaussures de sécurité, gants, casque anti-bruit, lunettes de protection, etc.) est requis. Il travaille le plus souvent debout, dans un environnement bruyant et parfois poussiéreux. Après quelques années d’expérience, il peut coordonner une équipe et devenir chef d’atelier.

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